Toitures végétalisées : nouvelles recommandations professionnelles

L’UNEP (Union Nationale des Entreprises du Paysage) publie le 9 avril le 33^e volet de ses règles professionnelles à destination des paysagistes sur la végétalisation des toitures. Les aspects écologiques et la biodiversité, qui font la spécificité de ces aménagements, bénéficient d’une attention particulière.

Décryptage dans cet article les principaux enjeux de ce document.

La prise de conscience écologique et environnementale est aujourd’hui au cœur de tout projet de construction. La végétalisation des toitures est une des solutions privilégiées, car elle permet d’allier une conception performante et respectueuse de l’environnement. Mais cette dernière doit répondre à des exigences techniques pour favoriser, entre autres, le développement de la biodiversité.

 

1. rappel des DIFFÉRENTS types de toitures VÉGÉTALISÉES

Le document détaille les différents éléments d’une toiture végétalisée (à savoir le support, le revêtement d’étanchéité, le support de culture et les végétaux). Il énumère par ailleurs les fonctions principales de l’ouvrage.

Il est important de noter les différences qui peuvent exister dans les types de toitures végétalisées. Chaque cas présente des avantages et des limites qu’il faut prendre en compte dans la conception du bâtiment. Les végétaux doivent rester au centre de l’ouvrage. En effet, le choix de la palette végétale joue un rôle essentiel dans la présence d’une biodiversité équilibrée et pérenne.

 

Pour tout comprendre du concept de toiture végétalisée, retrouvez notre article décryptage en cliquant ici.

 

2. une toiture verte au service de la biodiversité

« Cette recommandation prend le soin de valoriser le savoir-vert et le savoir-faire des professionnels du paysage sur les services écosystémiques rendus par ces aménagements, devant être intégrés tout au long des étapes clés du projet – à savoir la conception, la réalisation et l’entretien des toitures végétalisées. » Unep

Le guide traite par la suite de la mise en oeuvre des végétaux, de l’évacuation des eaux, d’accessibilité et d’arrosage. On y trouve également un listing des plantes proscrites pour ce type d’ouvrages. À la lecture du document on comprend l’importance donnée aux étapes d’entretien, souvent mal appréhendées et peu connues des professionnels paysagistes.

Ces nouvelles recommandations ont été rédigées par l’Unep en partenariat avec l’AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France), la FFP (Fédération Française du Paysage), Hortis (Association des directeurs d’espaces nature en ville), mais aussi le Synaa (syndicat national de l’arrosage automatique), l’Afaïa (syndicat professionnel des acteurs de la filière des supports de culture et intrants agricoles), l’enseignement paysager, et l’Agence Régionale de la Biodiversité en Île-de-France.

 

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