MaPrimeRénov' : le dispositif en détail
MaPrimeRénov’ est l’aide gouvernementale phare pour financer les travaux de rénovation énergétique des logements.
Pan important du plan de relance, cette prime est désormais accessible au plus grand nombre, avec des montants dépendant des ressources. Comme pour les autres aides, le recours à un professionnel RGE pour réaliser les travaux est obligatoire.
On vous explique tout ici.
À retenir
1. Une aide accessible à tous les propriétaires occupants
Selon leurs revenus, les ménages propriétaires peuvent bénéficier de différents montants d’aides pour leurs travaux. Les ménages modestes ne sont plus les seuls à pouvoir bénéficier de MaPrimeRénov’. Tous les devis signés à partir du 1er octobre 2020 peuvent faire l’objet d’un dépôt de dossier.
2. Les copropriétés intégrées
La rénovation des 9,7 millions de logements collectifs étant une priorité, les travaux sur les parties communes sont désormais intégrés à MaPrimeRénov’. Depuis janvier 2021, l’aide est versée aux syndicats de copropriété en une seule fois. Seule contrainte : réaliser des travaux permettant un gain énergétique de 35% minimum.
3. Une aide accessible aux propriétaires bailleurs
Concentrant une majorité de foyers modestes et de logements énergivores, le parc locatif est maintenant intégré à MaPrimeRénov’. Pour inciter les propriétaires bailleurs à entreprendre des travaux de rénovation, ces derniers bénéficient des mêmes barèmes que les propriétaires occupants. Les dossiers pourront être déposés dès le 1er juillet 2021.
4. Un bonus pour l’éradication des passoires thermiques
Dotées des étiquettes énergie les plus défavorables (F ou G), ces logements sont les plus énergivores du parc actuel. Tous les travaux entrepris pour sortir un logement d’une de ces étiquettes – sous réserve de réaliser un audit l’attestant, pouvant lui aussi être subventionné – bénéficient d’un bonus compris entre 500 et 1500€ selon les revenus du ménage.
5. Un bonus pour les rénovations performantes
De la même manière que pour les passoires thermiques, les travaux permettant à un logement d’atteindre l’étiquette énergie B ou A (niveau BBC, Bâtiment Basse Consommation) sont bonifiés. Les rénovations globales et performantes sont également encouragées : financées par l’aide Habiter Mieux Sérénité de l’Anah (pour les ménages modestes), ces travaux sont également subventionnés pour les ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs, sous réserve d’atteindre un gain énergétique de plus de 55%. Les primes versées dans le cadre des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) peuvent venir compléter le montant des financements pour ces travaux ambitieux (voir tableau ci-dessous).
Plafonds de
ressources
Première étape pour déterminer le montant des aides disponibles, vérifiez dans le tableau dans quelle catégorie le foyer se situe. Cette catégorie est déterminée par les revenus ainsi que la localisation géographique du foyer : en Île-de-France ou hors Île-de-France.
Il existe 4 catégories, qui détermineront le type et le montant des aides allouées :
- MaPrimeRénov’ Bleu (ménages les plus modestes)
- MaPrimeRénov’ Jaune
- MaPrimeRénov’ Violet
- MaPrimeRénov’ Rose (ménages les plus aisés)
Cliquez sur le tableau pour l’agrandir.
Quel montant pour quels travaux ?
Le montant de MaPrimeRénov’ varie selon la catégorie de rattachement du foyer. Nous vous donnons ici un aperçu des montants alloués pour les travaux d’isolation. Vous trouverez le détail des montants pour tous les autres travaux sur le site de MaPrimeRénov’.
Cliquez sur les images pour les agrandir.
* Les montants des Certificats d’économies d’énergie (CEE) sont indicatifs et leur valeur est susceptible de varier légèrement.
** 100 €/m² pour les propriétaires déposant leurs dossiers avant le 1er janvier 2021.
*** Ce montant est indicatif. Le montant est d’autant plus important que les économies d’énergie sont importantes et que le changement de système de chauffage est vertueux.
Et pour les
copropriétés ?
Pour être éligibles à MaPrimeRénov’, les travaux entrepris par les copropriétés doivent permettre un gain énergétique de 35%. Les travaux entrepris portent sur une rénovation globale.
Autre exigence : les copropriétés doivent être composées d’au moins 75% de lots en habitation principale. Enfin, elles doivent être immatriculées au registre national des copropriétés.
Si les copropriétés remplissent ces conditions, le montant des aides allouées et le suivant (cliquez sur l’image pour agrandir) :